Je suis là, devants ce miroir à m’observer, si j’en crois ce qu’a dit Godric, alors je suis dans mon dernier instant de liberté, dans quelques heures je serais soit morte, soit l’une des leur. Si tout fonctionne, ce sera la seconde option, mais pour combien de temps ? Voilà la véritable question.

Pour ce premier jour, je me dois de faire bonne impression, que ce soit dans ma tenue comme ma coiffure. J’enfile un pantalon kakis et un tee-shirt du même acabit, par-dessus, ma veste treillis et ma paire de rangers que j’apprécie tant. Me voilà fin prête à affronté ma nouvelle vie. Je jette un regard sur ma chambre, un adieu à tout ce que j’ai pus accumulé ses dernières années. Ma main va glisser sur la couverture de ce livre de magie noire qui m’a tant apprit et à la fois m'a détruite. Aujourd’hui, je dis adieu à la petite fille triste, pour devenir une combattante au sein d’un clan vampire des plus ancien, voir même, le plus ancien. Un dernier regard sur mon bardas et je lève une main pour l’abaisser, en synchronisation avec mon gestes mes objets disparaissent un à uns pour rejoindre le néant. Il n’y a maintenant plus rien dans cette chambre de bonne hormis un lit et un bureau miteux.

Mes yeux se perdent dans la contemplation de cette pièce vide, reflet de ma vie d’avant, inexistante, et je laisse la porte se refermer derrière moi alors que j’empreinte déjà les escaliers en colimaçon pour descendre les quatorze étages de mon immeuble. Pendant cette descente, c’est tout un flo d’émotions qui s’emparent de moi, la tristesse, la désolation, l’amour, la haine et la peur, oui la peur de l’inconnue, la peur de ce qu’il va se passer dans les heures à venir. Je pars affronté mon destin, rien d’autre, et j’ai confiance en lui, en Godric, alors je n’aie pas à avoir peur, je survivrais à cette journée comme à toutes celles qui suivrons. Arriver en bas, je ne peux m’empêcher de regarder en haut, cette descente à été l’adieu à ma vie, l’adieu à celle que j’étais, en haut, je n’étais qu’une jeune fille de quatorze ans qui avait peur, en bas, je suis une jeune femme de quatorze ans prête à affronté son destin. Je détourne les yeux de mon passé en m’engage dans les rues italiennes pour rejoindre la forteresse du clan.

J’ai marché pendant de longues minutes sans pensées, mis interdisant même, je ne devais plus être celle que j’avais été, je devais être celle que j’étais maintenant, une jeune fille forte, prête à se battre pour sa survit. J’arrive dans une rues qui ne semble rien avoir d’extraordinaire, je m’approche d’ailleurs d’une bouche d’égout et mit laisse tombé. Atterrissant souplement dans les souterrains. Et je marche quelques minutes encore avant de trouvé une vielles portes que j’empreinte, je me retrouve dans une petite pièce toute de pierres, avec un escalier qui descente plus encore dans le sol. Je mis engage et découvre une nouvelle pièce, ici, ce trouve quelqu’un, un garde, enfin non, il y en a deux. Je m’approche deux, sans cherché à être discrète, ils me dévisagent alors et je leur offre un sourire narquois avant de donné un coup de poing dans le nez du premier alors que mon pied s’envole vers les partis intime du second. Le premier recule alors que le deuxième perd l’équilibre et tombe. Je romps la nuque de celui à terre alors que le premier me charge. Je fais un petit saut pour me retrouvé sur son dos et j’enfonce mes doigts dans ses yeux, il commence à hurler, mais je plaque une main sur sa bouche et nous perdons l’équilibre tout deux, nous étalent par terre. Comme pour l’autre, je luis romps la nuque. Me relevant, je m’époussète quelques peu et ouvre la porte, me retrouvant dans l’un des couloirs principale du lieu. J’avance alors jusqu’à la salle du trône, en me débarrassant avec un étrange facilité de tout les vampires sur ma route.

Je suis maintenant devant les grandes portes de la salle, nul doutes que je suis attendu maintenant et qu’il est trop tard pour faire marche arrière. Je prends une grande respiration et pousse les deux battants de la porte pour entrer dans cette pièce qui scellera mon destin.




Sur le qui-vive suis-je, tout comme ceux que l'on nomme les Mercantis, je sens leurs regards posé, ou plutôt braqué sur moi alors que j’avance si près de leurs maîtres. Je ne m’arrête qu’à un petit mètres et demi des deux trônes, suffisamment prêtes comme suffisamment éloigné. J’attends quelques instants pour laisser digérer ma présence et laisse mes pensés tambouriner dans ma tête, ma raison m’ordonne de fuir, alors que le reste me dit que je suis à ma place, que je dois rester et affronter ma destiné. Je plante alors mon regards dans ceux des maîtres et annonce d’une voix claire et qui ne demande aucune discution :

- Messieurs Victor, Marcus, je suis ici pour vous présenter ma requête, j’aimerais faire parti des vôtres et être à votre service tout en restant humaine.

Alors que je les regarde, un petit sourire joueur s’installe sur mes lèvres, je suis curieuse de découvrir leur réactions, mais surtout de savoir si ma vie va se terminé dans l’instant qui suit ou si au contraire je suis bonne pour resté ici un certains temps. Soudain, une rousse s’avance et prend la parole, je la reconnais sur l’instant pour avoir fait nombre de recherches. Elle s’adresse à moi directement pour me rabaisser, et alors je murmure si doucement, de façon si basse que seule elle est en mesure de l’entendre –en cet instant, je remercie Grodric de m’avoir apprit cela- :

- Tu devrais arrêter de te prendre pour une princesse, il y a bien longtemps que tu n’en est plus une Victoria Reina.

Je voie son visage se figer en découvrant que j’en sais autant sur elle, mais tout le monde interprète cela pour une réaction face à l’intervention de Victor qui s’approche maintenant de moi en parlant.

«  Paix ma chère Victoria, nous pouvons tout de même nous permettre d’écouter les requêtes de cette sorcière, elle a après tout réussi à nous trouver alors que nous sommes dans un repère sécurisé. »

Voilà donc qui je dois convaincre, Victor serait sans doute mon meilleur atout pour entré dans le clan, c’est ce qu’avais prédit Godric. Il tourne tout autour de moi, je sens qu’il tente de me mettre mal à l’aise, mais il en faut plus pour parvenir à m’atteindre. Je suis le regard porté sur cette blonde, je sais qui elle est et je me dois de faire en sorte que rien ne lui arrive. Je la remarque aussi collé à un homme et ne tarde pas à comprendre de qui il s’agit. Je reporte mon regard sur Victor pour parlé de nouveau :

- Je vous ai émis ma requête clairement, je veux travailler pour vous, peu importe le rôle que vous me donnerez tant qu’il me permettra d’user de ma magie et de mes talents. Quand au fait d’avoir trouvé votre repère, disons que c’est un de mes nombreux talents pour faire simple.

J’espérais sincèrement que ses simples mots permettraient à Renata de ne pas souffrir. Je reste cependant sur le pied de guerre, prête à répliqué si besoin, je n’aime pas ses regards porté sur moi, certain donnait véritablement l’impression qu’ils allaient me dévorer. Et il y avait se vampire, baraqué, une sorte d’arbalète sur l’épaule, Godric m’avais parlé de lui, je le sais, il m’avait dis de me méfier de lui plus que des autres, mais je ne parviens pas à remettre de nom sur lui. Et il y a Marcus, l’autre maître vampire qui ne semble pas plus s’intéresser que cela de ma présence. Voilà qui m’énerve quelque peu, mais je n’ai pas le temps de mis attardé que déjà Victor reprend la parole.

«  Ma chère, qu’est-ce qui vous dit que vous auriez des talents qui nous serez utile ? Nous avons un groupe assez nombreux comme vous le voyez autour de vous »

Je prends cela tel un défis, il me défit de lui prouvé que j’en vaut la peine, et bien soit, s’il le faut je ferais une démonstration, mais pourtant, je sais cela bien inutile, puisque je l’ai déjà faite en venant ici, ce que je ne manque pas de lui rappeler dans ma présente tirade :

- Et pourtant, malgré le nombre, j’ai réussi à rentrer ici, je pense que cela répond à tout. Je ne vous demande pas tout de suite de me mettre avec vous plus haut soldats, mais juste de me laisser une chance de vous prouver que même en étant humaine, je peux vous être utile.

Les dès étaient maintenant jeté, tout ne dépendait plus que de lui et de comment il prendrait mes mots, mais aussi étrange cela soit-il, j’avais confiance. Je ne savais pas encore pourquoi, mais je présentais le fait que je l’intéressais plus encore qu’il ne voulait bien le laisser paraitre. La chance semblait être de mon côté aujourd’hui.

« Vous pourriez certes nous être utile, mais rien ne nous garanti que vous ne nous trahirez pas, vous comprenez, j’aurais besoin d’un peu plus de votre… Personne pour y croire. »

Un peu plus de ma personne, il voulait s’assurer que je ne m’entais pas dans mes propos. Je visualisais la salle des yeux, je savais que permis eux se trouvait un vampire capable de déceler les mensonges.  Mon regard se perdit quelque instant sur l’un d’eux, son regard si perçant me laissait deviner qu’il s’agissait de lui et qu’il s’évertuait depuis tout à l’heure à me percer. Je détournais les yeux de lui pour les replanter dans ceux de Victor à présent :

- Je vous promets que je ne me trahirai pas en vous trahissant à votre tour et que durant le temps où je serai avec vous, vous aurez mon entière loyauté.

Mes yeux plongé dans ceux de Victor, je le vit se tourné à son tour vers le vampire dévoileur de vérité, et ce qu’il sembla lire en lui du lui plaire au vue de ce qu’il annonça ensuite.

« Dans ce cas, ma chère je vous souhaite bienvenue parmi nous, pour une longue période je l’espère. »

J’inclinais la tête en signe de dévotion et de loyauté, j’étais maintenant un membre du clan…ou pas. Marcus choisit cet instant pour se réveiller par un raclement de gorge :

«  Je pense cher ami, que pour prendre ce genre de décision, vous avez besoin de mon aval également. »

Et tout ce passa très vite ensuite, je pouvais maintenant découvrir un nouveau vampire, celui-ci rejoignais Marcus pour lui parler. Pendant ce temps, je le détaillais, me faisant la remarque à moi-même que je n’avais jamais vu un homme aussi beau. Son corps, son visage, tout en lui m’appelait d’une façon que je ne savais expliquer.  Je ne savais pas qui il était, mais je donnerais tout pour le savoir. Surtout qu’aux paroles qui suivirent de la part de Marcus je ne pus comprendre qu’une chose, cet homme, par je ne sais quel moyen, venait de me sauver la vie.

J’inclinais la tête pour Marcus ensuite, car c’était à lui que je devais ma présente condition, de plus, il venait de me donné le nom de cet homme, Alex, qui raisonnait étrangement comme une douce mélodie dans ma tête alors que je perdais mon regard sur lui le temps d’un instant avant de le reporté sur les maitres qui venaient de dirent je ne sais quoi. Renata et Alex s’approchaient pour saluer leur employeur d’une bien étrange façon, je me  faisais la promesse à moi-même de ne jamais le faire, puis tout deux m’entrainèrent en dehors de la salle, si j’avais bien compris, ils m’emmenaient vers ma nouvelle chambre.

Cette marche me semblait bien trop solennelle et ennuyante, surtout que je désirais en savoir plus sur eux, enfin surtout sur lui, alors je me lançais sans prévenir :

- Vous êtes toujours aussi silencieux ? Au fait après tout cela, et vu qu’on va surement être collègues, je m’appelle Domino, Domino Vey.

Un silence passa, et je crue déceler une communication entre eux, mais je n’en saisis rien, jusqu’à ce qu’il reprenne la parole et me face enfin entendre le timbre de sa voix qui provoqua un raté chez moi. Je ne savais décidément pas ce que cet homme avait mais il provoquait de drôle d’effet sur moi :

« Tu connais nos noms, Renata et Alex, et nous ne serons pas tous des collègues, tu ne verras pas très souvent les autres vampires, ne t’avance pas trop. »

Je n’ajoutais rien, comprenant que cela serait inutile, à en croire se premier contact, lui et moi, ne serons jamais amis, ce qui était bien dommage. Nous arrivions à une porte, que Renata ouvrit avec brusquerie, m’annonçant qu’il s’agissait de ma chambre, et elle repartie ensuite tout aussi vite. Je la regardais partir alors que je me retrouvais en compagnie d’Alex seul à seul pour la première fois, une petite tension s’était emparer de moi sans que je ne puisse dire pourquoi.

« Maître Victor aimerait que l’entraînement commence demain, alors nous allons attendre avant de commencer, tu peux profiter et aménager la chambre comme tu le souhaites, ça sera ton domaine mais je veux que demain, tu sois assez en forme pour venir te battre et me montrer ton niveau, en attendant, suit le conseil de Renata et évite de trop te promener, ton arrivée n’a pas plu à tout le monde. »

Je le regardais maintenant, incapable de prononcé un mot, puis il reprit :

«  Bien, je serais ton entraîneur demain, mais en attendant, fais ce que tu veux. Bienvenue dans le Clan, Domino Vey. »

Mais avant que je ne puisse répondre, il quitta la chambre refermant la porte derrière lui alors qu’un « merci » échappait doucement mes lèvres. Je me surpris à fixer longuement la porte fermé, je me tournais alors vers la chambre, une antiquité, je me serais crue à Versailles. Cela ne me plaisait pas bien, je devais faire en sorte que cet endroit devienne mien si je voulais pouvoir m’y sentit chez moi le plus possible. J’allais me concentré quand on toqua, c’était Renata qui m’apportais une pile de vêtements. Nos regards se croisèrent pendant quelques instants et nous n’eûmes pas besoin de mots pour nous comprendre. Je pouvais lire dans ses yeux l’espoir que je lui procurais, puis elle quitta la chambre à nouveau.  J’approchais de la pile pour regardé ce que l’ont mis avais mis, des vêtements de combats, de sports pour la plus part et étrangement, une robe de soirée rouge. Parmi la pile je découvris un petit papier que je dépliais :


Oui, en effet, je savais parfaitement qui avait écrit ce mot, Renata et Edwin Daniel Junior. Je le fixais quelques instants encore, heureuse de constaté que je n’étais pas seule puis l’enflammais pour ne laisser aucune traces. Me retournant vers ma chambre je pris une grande respiration et fermais les yeux pour me concentré. Je les rouvris quelque instants plus-tard, un sourire aux lèvres, j’étais maintenant chez moi.

C O D E © W H A T S E R N A M E .